Transports, communication, santé, banque... en quarante ans, le Britannique fondateur de Virgin a décliné sa marque en 400 sociétés. Ce touche-à-tout excentrique de 63 ans, qui s'attaque aux vols dans l'espace mais lutte contre le réchauffement climatique, croit dans la réussite d'entrepreneurs "différents".

Il y a un peu plus d'un an, un petit groupe d'influence se retrouve discrètement à Necker Island, le paradis du milliardaire britannique Richard Branson, pour « définir l'avenir ». Rien de moins. Leur « vision » est aujourd'hui au coeur des réflexions des banques du monde entier.

L'entrepreneur britannique, Richard Branson, propriétaire du groupe Virgin, est beau, riche, et il adore provoquer l'establishment.

Aventurier des affaires anobli par la reine, ce touche-à-tout en perpétuel mouvement et en guerre contre l'establishment rêve d'une ONU privée.

A 64 ans, l'entrepreneur-aventurier est dans une forme superbe. Devant un poulet à l'ail à Manhattan, et avant que sa futuriste navette spatiale n'explose durant un vol test, il racontait l'aventure de l'espace, expliquait l'art de déléguer et espérait que sa marque lui survivrait.

C'est la terre de Roswell et du Wild Wide West. Le terreau des rêves les plus loufoques. Est-ce le cas du projet de Richard Branson ? Le milliardaire a fait construire au Nouveau-Mexique un aéroport destiné au tourisme spatial. Angelina Jolie, Brad Pittet Leonardo DiCaprio ont déjà pris leur billet. Mais la navette tarde à décoller. A Truth or Consequences, bourgade fauchée voisine du Spaceport, cette nouvelle course aux étoiles a pour l'instant tout du mirage.