En 1968, un an après la mort d'Ernesto Guevara, Alberto Breccia, maître argentin de la BD, retrace la vie du mythique guérillero dans un bijou de narration graphique. Le succès est foudroyant.

Il y a 20 ans disparaissait Alberto Breccia (1919-1993). Considéré comme l'un des dessinateurs les plus visionnaires du 9e art, celui que l'on surnommait affectueusement "El Viejo", ("le vieux") a marqué de son empreinte l'histoire de la bande dessinée. A l'occasion du vingtième anniversaire de sa mort, "dBD" a choisi de faire un retour sur son travail qui reste toujours aussi impressionnant tant il est riche, protéiforme et engagé.

Des aventures de graphite et d'aquarelle d'Hugo Pratt aux traits expressionnistes d'Alberto Breccia, se profile la complicité de deux maîtres latins de la bande dessinée. Redécouverte de leur oeuvre à l'occasion de nouvelles éditions et appareillage immédiat pour l'ailleurs...

Liliane Cheilan s'attache à décrire l'exploit réalisé par Alberto Breccia et Erik Kriek : avoir adapté en bande dessinée « Le Cauchemar d'Innsmouth », une nouvelle de H.P. Lovecraft. Narration savamment orchestrée et omniprésence de l'imaginaire s'avèrent plus que difficile à traduire en images. Mais l'exercice s'est avéré concluant. Explications.