Retrouvant Vincent Lindon pour la quatrième fois, Stéphane Briz& renoue, dans En guerre, avec la veine sociale qui lui avait souri dans La Loi du marché. Il signe, autour d'ouvriers refusant la fermeture de leur usine pour cause de délocalisation, un film coup de poing, parfaitement en phase avec une époque en proie aux dérives du néolibéralisme.

Quatre jours de tournage et douze acteurs pour explorer les mystères du couple : cette "expérience de cinéma" est devenue un beau film, "Entre adultes".

Hors des sentiers habituels de la production, Stéphane Brizé a réalisé le très beau "Entre adulte". Un troisième long métrage, avec douze jeunes comédiens de théâtre, qui n'était pas destiné à sortir en salle.

"En guerre" ne nous prend pas par surprise. Tant sur le plan thématique que sur celui de la mise en scène, nous renouons avec ce qui avait fait le prix de "La Loi du marché", il y a trois ans. La guerre dont le titre nous avertit est une guerre contemporaine, une guerre civile, une guerre qui ne veut pas dire son nom, mais qui cause des dommages irréversibles. Une guerre en corrélation avec que l'économiste Viviane Forester avait présenté dans un livre resté célèbre, "L'Horreur économique".

Après "La Loi du marché", Stéphane Brizé retrouve Vincent Lindon pour "En guerre", un film engagé qui raconte une grève dans une usine. "L'Obs" les a réunis. Interview politique.

Institutrice dans Mademoiselle Chambon et dans le petit Nicolas, professeur dans le prochain film de Nicole Garcia, Sandrine Kiberlain n'en est pourtant plus à faire ses classes. Portrait.

Nos lecteurs ont été bouleversés par la prestation de Sandrine Kiberlain dans Mademoiselle Chambon, de Stéphane Brizé.