Mathias Fink et Mickaël Tanter ont développé un dispositif qui analyse la dureté des organes grâce à des ultrasons. L'enjeu : améliorer les diagnostics, notamment ceux de cancers. Les deux physiciens détaillent leur invention qui révolutionne l'imagerie médicale.

A Gustave -Roussy, les médecins testent un programme pilote pour empêcher la survenue de tumeurs ou les traiter le plus tôt possible.

Longtemps, le cancer a été synonyme de désastre personnel, d’exil intérieur et de mort quasi certaine. Les choses ont heureusement changé, des tabous ont été levés.

Automatiser les meilleurs diagnostics possibles des cancers pour le plus grand nombre, à partir de simples imageries, sans biopsie ni examen invasif. C'est l'incroyable promesse que porte la radiomique, discipline née dans les publications scientifiques en 2012 - seulement deux études cette année-là, 912 en 2019 et plus de 2200 en 2022.

A partir des récits de femmes atteintes de cancer, l’auteure met en lumière les mouvements défensifs à l’oeuvre lors de l’annonce du diagnostic, expérience brutale qu’elle assimile à un traumatisme : rencontre avec le réel de la mort, sentiment d’impuissance, déni, colère, dépersonnalisation... Cependant, ces défenses souvent transitoires et protectrices laissent entrevoir chez certains sujets un travail d’élaboration possible autour de la maladie, et vers une réappropriation d’un sentiment de continuité.

En identifiant des fragments d’ADN et des protéines de cellules cancéreuses, une équipe de chercheurs américains et australiens a conçu un test, baptisé CancerSeek, pour repérer dans le sang l’existence d’une tumeur à un stade précoce. Une analyse dont la sensibilité doit encore être améliorée.

Des travaux menés à l’université de Limoges sont à l’origine d’une technique de détection des cellules souches tumorales dans les biopsies.

Les nouvelles armes contre le cancer se fondent sur des découvertes fondamentales en biologie cellulaire et moléculaire, en physique, en informatique… Un seul but : éliminer le plus précisément possible les cellules cancéreuses pour parvenir à la guérison. Dans ce dossier, nous vous présentons quelques avancées marquantes. Mais, derrière ce panorama non exhaustif, il ne faut pas oublier l’innovation incrémentale, comme les petites modifications de doses, de protocoles, qui permettent d’obtenir aussi des gains de survie et de qualité de vie.

Une équipe écossaise affirme avoir mis au point une technique alliant spectroscopie infrarouge et intelligence artificielle pour déceler plus précocement les cancers du cerveau. Une analyse d’un échantillon de sang suffit à établir un premier diagnostic.