Alors que, depuis 30 ans, le cancer est une affaire de gènes, deux biologistes affirment qu'il faut l'étudier au niveau des tissus cellulaires. Ce qui changerait tout.

En montrant que des cellules souches sont à l'origine de cancers, des chercheurs bouleversent tout : ils obligent à revoir ce que l'on croit savoir depuis 50 ans sur ce fléau... et jettent une ombre sur ces cellules tant vantées.

Si un remède unique du cancer n'est pas encore envisageable, les progrès des connaissances se traduisent par de meilleurs traitements, une meilleure prévention et un meilleur pronostic.

Beaucoup de personnes manquent de vitamines D, notamment parce qu'elles ne s'exposent pas suffisamment au soleil. Non seulement cette vitamine renforce les os, mais les biologistes ont découvert récemment qu'elle protège aussi contre certaines maladies graves telles que le cancer.

En mai dernier, on annonçait qu'il soignerait le cancer d'ici à deux ans. Aujourd'hui, des grands laboratoires ne parviennent pas à répéter ses expériences.

L'ATM, un gène sournois qui provoque, parmi d'autres maladies, le cancer du sein, vient d'être découvert par une équipe de chercheurs israéliens. Et va révolutionner le monde de la prévention des cancers.

La thérapie génique fait déjà des miracles et guérit sans problèmes les tumeurs du foie chez les rats de laboratoire. Chez l'homme, l'expérimentation commence.

Grâce à la récente découverte de protéines qui inhibent la prolifération des cellules, des rouages jusqu'ici inconnus impliqués dans la genèse des cancers sont en train d'être mis au jour.

La découverte d'une molécule, l'angiostatine, qui inhibe le développement de métastases cancéreuses chez la souris, ouvre de nouvelles perspectives thérapeutiques. Mais la prudence s'impose.

Pierre Fabre est un groupe indépendant à l'assaut du cancer. Zoom sur un des centres de recherche du deuxième groupe pharmaceutique indépendant français : le Centre d'immunologie de Saint-Julien-en-Genevois, d'où sortira bientôt le premier anticorps anti-cancer maison.

L'optimisation d'un outil de mutagenèse "in vivo" permet désormais d'identifier rapidement chez la souris des gènes impliqués dans le développement de cancers.