Le nouveau patron du Centre national d'études spatiales doit relever un défi de taille : imposer le lanceur européen Ariane 6 face à la concurrence des pays émergents.

Lancement en France, en 2013, par le Centre national des études spatiales (Cnes), d'un vaste projet d'optimisation de son fonds documentaires. La raison : l'accès aux documents était devenu difficile en raison de documents manquants, de doublons et d'une indexation défectueuse. L'opération s'est déroulée dans des conditions de sécurité particulièrement poussées alors que le Cnes attache une grande importance à la confidentialité de ses données.

Sur le tarmac de Bordeaux-Mérignac, un avion spécial s'apprête à décoller pour un vol parabolique très spécial. Embarque avec "Wapiti" !

Le 19 décembre 1961, de Gaulle dotait la France d'un outil au service d'une politique spatiale nationale : le CNES.

Au CNES, Eric Lorigny est responsable des instruments français embarqués sur le rover martien Curiosity. Une tâche passionnante mais éprouvante, qui nécessite de prendre soin des ingénieurs comme des scientifiques.

Dès cet automne, l'agence spatiale française va sélectionner les missions qui décolleront à l'horizon 2010. Et même si ses moyens sont modestes, ses visées ne manquent pas d'ambition. Qu'il s'agisse d'observer la haute atmosphère terrestre ou de maîtriser le vol de satellites en formation.

La décentralisation du Centre National d'Etudes Spatiales (CNES) à Toulouse en 1963 procède d'un double mouvement politique : d'une part, la constitution d'un secteur de recherche français innovent dans le domaine de l'espace, d'autre part un travail d'aménagement du territoire initié sous la IVe République et poursuivi sous la Ve République. L'article s'appuie sur la notion de grandeur civique, forgée par Luc Boltanski et Laurent Thévenot, pour désigner un principe supérieur relevant du bien commun et susceptible de fédérer le collectif national.

Dès cet été, l'agence spatiale française va mettre tous les dossiers de l'ancien Sepra en accès libre sur Internet. Un service "ovnis" a été recréé, le Geipan, un nouveau directeur et un comité de pilotage nommés. Le Cnes joue la transparence... mais les noms des chercheurs qui vont conseiller le Geipan ne seront pas révélés. En France, les ovnis restent infréquentables pour les scientifiques.

Envoyer des satellites en orbite, aller sur la Lune, explorer les autres planètes a modifié notre manière de nous percevoir dans l'Univers.

Ce militaire atypique a fait du Cnes, dont il fut le premier directeur général, une grande agence spatiale civile.

La désintégration de Columbia, avec la mort des sept astronautes à bord, a provoqué une immense onde de choc émotionnelle aux Etats-Unis. Et un grave séisme chez les responsables du spatial américain et international.

Le Sepra disparaît. Ce service du Cnes chargé de collecter les témoignages sur les ovnis a toujours été controversé. Son bilan scientifique semble bien maigre. Incompétence, accusent ses détracteurs. Manque de moyens, répond son directeur. Mais qu'y a-t-il vraiement dans les 6 000 dossiers de phénomènes étranges accumulés depuis 27 ans ?