Développer son intelligence ou se protéger d'Alzheimer avec une console de jeux : telle est la promesse du programme du Dr Kawashima. Selon une étude française récente, il semble que ce logiciel stimule surtout le chiffre d'affaires de Nintendo. Mais y a-t-il d'autres pistes ?

L'organe de l'intelligence, le cerveau, pourrait-il être plus performant ? A en croire l'intense activité qui règne dans les laboratoires pharmaceutiques d'outre-Atlantique, l'heure est à la recherche active de molécules, les "smarts drugs", censées stimuler concentration, mémoire et éveil.

Le bon fonctionnement de notre cerveau dépend aussi de notre alimentation. Graisses ou sucres à foison, et notre mémoire flanche. Carence en protéines ou minéraux, et nos facultés intellectuelles déclinent. Que manger pour mieux penser ?

Placer des électrodes sur son crâne et, quelques décharges électriques plus tard, voir ses capacités cérébrales améliorées. Validée par nombre de travaux scientifiques, cette méthode rudimentaire de stimulation ouvre une nouvelle voie : celle du ″lifting de la cognition″ à la portée de tous.

L'idée que nous nous faisons d'une ″ville″ est proche de celle de ″galoper″ : elles mobilisent les mêmes neurones ! Tel est ce qui ressort de travaux ayant réussi à cartographier notre cerveau en fonction de 1 705 concepts. Une prouesse.

Les pianistes ressentent des fourmis dans les doigts à l'écoute d'un concerto : la musique éveille plusieurs sens. Au cours de l'apprentissage d'un instrument, les connexions entre les aires cérébrales activées par ces sens se renforcent.

Il vous est sûrement arrivé de quitter une soirée parce que la musique vous déplaisait, ou bien de vous brouiller avec des amis pour une simple affaire de goûts musicaux : une zone de votre cerveau vous y a poussé. Heureusement, d'autres centres cérébraux aujourd'hui identifiés permettent de distinguer la tristesse ou la gaieté dans un morceau de musique.

Fondé sur la stimulation électrique du cerveau, cet appareil doté de plusieurs électrodes pourrait aussi permettre de traiter d'autres pathologies.

La génération Internet, habituée depuis l'enfance à cliquer, surfer et tchatter, serait dotée de nouvelles compétences, déclarent certains chercheurs. Nous serions donc plus intelligents ? Pas si simple ...