Qu'elle soit économique, politique ou militaire, la montée en puissance de l'ex-empire du Milieu suscite de nombreuses interrogations, qui véhiculent quelques craintes, fondées. Et beaucoup de préjugés.

Face aux inégalités salariales, qui sont de plus en plus criantes, l'Etat et les gouvernements provinciaux cherchent à encourager une meilleure répartition de la croissance.

Lors de la session annuelle du Parlement, le gouvernement a précisé les grandes lignes de sa politique économique. Sa mise en oeuvre suscite bien des débats au sein de l'élite du PC.

Bip Bip... Vous souvenez-vous du dessin animé, quand il n'y a que le vide sous le coyote, après la falaise ? C'est un peu ce qui se passe sur les marchés chinois.

Rencontre, en janvier 2011, avec Antoine Brunet, économiste et consultant indépendant, qui analyse la stratégie de domination économique chinoise. Les points abordés : l'association du capitalisme et du totalitarisme ; la pression pour le maintien des coûts de travail au plus bas ; le contrôle des changes, une arme monétaire ; les pays développés, principaux débouchés de la Chine ; l'ambition des Chinois ; la Chine, actrice de la déstabilisation de la zone Euro.

Retour rapide, en février 2011, sur la montée en puissance de l'économie de la Chine, qui a délogée le Japon, et est devenu la deuxième puissance économique mondiale derrière les Etats-Unis. Le PIB de la Chine s'élève aujourd'hui à 5878 milliards de dollars, contre 5474 mds de dollars pour le Japon. Après trois décennies de réussite économique, le Japon s'est vu ravir sa place par un pays dont le commerce ne pesait que 0,4% en 1978.

Décryptage, en mars 2011, des perspectives d'évolution du modèle de gouvernance chinois, alors que la Chine, devrait se hisser au premier rang de la planète avant la fin de la décennie en termes économiques. Deux thèses concernant cette évolution s'opposent : la première, rassurante, soutient que la Chine n'ayant jamais eu de visée impérialiste limitera par elle-même ses ambitions ; la seconde, inquiétante, part du constat historique que le propre d'une puissance dominante est toujours d'organiser le monde à sa main.

La main d'oeuvre migrante qui fait tourner les usines des industries d'exportation est de mieux en mieux payée. Une bonne nouvelle pour les économies des pays industrialisés.

Le Parti accorde plus de libertés au marché mais renforce la centralisation du pouvoir politique. De quoi rendre les réformes inopérantes, analyse un grand journal économique hongkongais.

La Chine effraie l'Occident. Mais comment la Chine perçoit-elle le monde ? Les Occidentaux ne se posent pas la question. Oui, elle a fait d'énormes progrès économiques. Mais elle voit que l'économie mondiale est encore dominée par les économies développées.