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Choc cardiogénique

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La venlafaxine est un antidépresseur largement prescrit agissant comme inhibiteur de recapture de la sérotonine et de la noradrénaline. Un surdosage en venlafaxine peut engendrer une toxicité cardiovasculaire allant jusqu’à l’état de choc cardiogénique. Un homme de 32 ans a ingéré 12 g de venlafaxine sous une forme à libération prolongée dans une tentative de suicide et a développé en 24 heures une insuffisance cardiaque aiguë avec choc cardiogénique réfractaire nécessitant un support hémodynamique par ECMO.
Numéros de page :
4 p. / p. 699-702

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Même s’il a été longtemps considéré comme un conduit passif permettant la communication entre les circulations systémique et pulmonaire, il est maintenant clairement établi que le ventricule droit joue un rôle essentiel dans la physiologie du couple cardio-pulmonaire. Sa défaillance est à l’origine d’un tableau clinique secondaire à la congestion systémique et à la réduction du débit cardiaque. Elle est la conséquence de deux situations pathologiques fréquemment rencontrées incluant l’augmentation des résistances vasculaires pulmonaires et l’altération de la contraction du ventricule droit.
Numéros de page :
8 p. / p. 23-30

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Le choc cardiogénique fait partie des quatre types de choc circulatoire (cardiogénique, distributif, hypovolémique et obstructif). Il s’agit d’une complication grave, associée à un état d’hypoperfusion d’organes terminaux et de possibles défaillances multiviscérales, avec une mortalité élevée de près de 50 %. Le choc cardiogénique est secondaire à un infarctus aigu du myocarde dans 8 cas sur 10 cas, mais ne le complique que dans 5 à 10 % des cas. Il est plus fréquemment rencontré lors d’atteintes coronariennes pluri-tronculaires.
Numéros de page :
5 p. / p. 88-92 : ill.