99% de gènes communs à l'homme et au chimpanzé. Certes... Mais l'agencement des chromosomes fait toute la différence.

L'affaire semblait entendue : c'est parce que les gènes se transmettent à l'identique dans la cellule que l'on est soi-même .

La comparaison systématique des chromosomes de quelque cent vingt espèces de primates permet de reconstituer de manière précise l'arbre généalogique de notre grande famille...

L'expression des gènes est-elle le résultat d'un processus déterministe ? Les techniques d'imagerie cellulaire récemment développées remettent en cause cette vision. En l'occurence, le hasard de la dynamique moléculaire ferait souvent bien les choses...

Le stress psychologique chronique induit un raccourcissement prématuré des extrémités chromosomiques, les télomères, qui sont les sentinelles du vieillissement cellulaire.

Prédire la structure 3D des chromosomes à partir de la séquence de l'ADN est devenu un enjeu de taille, au moment où les données génomiques et transcriptomiques sont produites à une cadence élevée.

Entre deux divisions cellulaires, l'ADN des chromosomes se révèle plus organisé que prévu. L'activité des gènes dépend de leur position et de leurs déplacements dans le noyau : silencieux en périphérie, ils sont actifs au centre.

Plus improbable que le canard à trois pattes, voici le crapaud aux trois jeux de chromosomes. Il ne devrait pas pouvoir se reproduire sexuellement... et pourtant, il le fait ! Comment ? Un zoologiste vient de le découvrir.

Le séquençage du chromosome 3B du blé tendre vient de s'achever après neuf années de recherche. Mais il en reste encore 20 à déchiffrer. Un travail titanesque.