La Fémis expérimente depuis un an une section "séries". Un cursus audacieux et quasi unique au monde dont il est encore prématuré d'analyser les retombées pour la profession.

Après une analyse des formations en cinéma dans les écoles d'art, un examen des conditions de diffusion des films ainsi réalisés, Catherine Bizern se penche ici sur les moyens de production qui s'offrent aux artistes sortant de ces écoles. Aujourd'hui, une centaine de producteurs s'engage auprès d'eux pour produire des oeuvres souvent éloignées des circuits traditionnels de la production cinématographique.

Au lycée de Sèvres, la "prépa" cinéma.

Créés sous l'impulsion de Jean Rouch, les Ateliers Varan forment au documentaire par la pratique et l'échange entre stagiaires.

Le désir de cinéma des élèves n'a pas fléchi, l'engagement des professionnels du cinéma existe, le militantisme de la "minorité agissante" d'enseignants n'a pas disparu - reste à (re)trouver la clé : le volontarisme politique.

En mai 2005, le plus célèbre et le plus international des festivals de cinéma déroulera le tapis rouge à mille huit cents enfants des académies proches de Cannes.

Plus sélective que Polytechnique, plus glamour que HEC, la Fémis offre à une poignée de cinéphiles des études de rêve et un vrai marchepied vers les différents métiers du cinéma.