Longtemps ignoré des radars critiques français, le cinéaste anglais Alan Clarke a filmé la face la plus sombre de son pays. Trente ans après, il est temps de réévaluer l'apport d'un génie singulier qui a inspiré, entre autres, Gus Van Sant.

Des boules, des queues, un hors-la-loi de western et un vampire. Une salade féroce et azimutée à découvrir dans cette "Rhapsodie en trois bandes" d'Alan Clarke.

Longtemps ignorée du grand public et de la critique internationale, l'oeuvre d'Alan Clarke, prématurément disparu en 1990 à l'âge de 54 ans, a été mise en lumière en 2003 lorsque Gus Van Sant obtint la Palme d'or à Cannes pour "Elephant" et revendiqua l'influence du moyen métrage du même nom réalisé par le cinéaste britannique en 1988. La reprise dans les salles françaises de "Scum" ("racaille", en français) est un événement, tant ce film est important dans le parcours du réalisateur et représentatif de son engagement et de principes de mise en scène qu'il allait approfondir par la suite.

Evénement : l'oeuvre majeur et méconnu du cinéaste britannique enfin disponible en DVD.