Biodiversité, énergies renouvelables, bien-être animal : Hugo Clément s'attaque à tous les sujets sur tous les médias. A la télé, sur les réseaux sociaux et début juin, au festival We Love Green à Paris. Le journaliste militant tire profit des outils à sa disposition pour convaincre et même parfois contraindre à la cause écologique. "WE DEMAIN" a recueilli sa parole.

Nous avons voulu discuter avec le journaliste Hugo Clément de son engagement pour l'écologie et de son approche idéologique à l'occasion de la sortie de sa bande dessinée, véritable plaidoyer pour reconsidérer le vivant.

Journaliste et militant très engagé pour l'environnement, il se met en scène sur tous les terrains, y compris politique. Au risque de déraper.

Pragmatique, le journaliste, grand défenseur du bien-être animal, fréquente des grands patrons, gagne de l'argent et assume même de tuer les moustiques qui le piquent.

Pour le journaliste engagé dans l'écologie, le surgissement des pandémies doit faire évoluer notre regard sur les animaux... et surtout nous faire comprendre l'impact de nos interventions sur leurs habitats.

Etre utile, avoir un impact. Le jeune reporter ne conçoit plus son métier autrement. Pour faire avancer la cause de l'écologie à laquelle il se consacre entièrement, il tend son micro, dans son émission "sur le front", sur France 5, aux militants de terrain, au point de devenir leur meilleur allié. Aujourd'hui interlocuteur reconnu des pouvoirs publics, il suit la trace de l'ancien ministre de l'Environnement, même s'il ne s'en revendique pas.