Les pathologies cardiovasculaires et thoraciques, au sens large, sont de plus en plus fréquentes, vu l’augmentation de l’espérance de vie, mais elles sont aussi de mieux en mieux prises en charge. En effet, l’évolution de la chirurgie nous incite à développer des techniques de traitement ou de diagnostic moins agressives (mini-invasives) quoique techniquement plus complexes.

Surveillez bien la cardiologie : cette discipline sera prochainement marquée par les résultats d'essais cliniques très innovants conduits par des équipes françaises. Premier jalon : la greffe d'un nouveau type de coeur artificiel sur des patients, courant 2012. Cette mécanique de pointe, qui révolutionne la prothèse cardiaque, est impatiemment attendue : en Europe et aux Etats-Unis, 4 000 coeurs seulement sont disponibles à la greffe chaque année pour 100 000 patients.

Thérapies cellulaires ou géniques, minipacemakers, xénogreffes et même coeur artificiel ne battant plus dans la poitrine mais pulsant le sang en continu... Cinquante ans après la première greffe du coeur, une deuxième révolution est en marche pour remédier au fléau des cardiopathies qui, à elles toutes, représentent la première cause de mortalité dans le monde ! Entre exploits et véritables miracles, voici les projets les plus convaincants qui, à terme, pourraient nous sauver la vie. Sommaire. Le coeur artificiel. Le coeur réparé sans ouvrir. Le coeur animal "humanisé". Le coeur régénéré.

Les chirurgiens opèrent aujourd'hui le coeur sans avoir à l'arrêter.

Une opération chirurgicale sauve aujourd'hui des personnes dont le rythme cardiaque est anormalement rapide.

A l'hôpital Bon-Secours, le Dr Pierre-Michel Roux n'opère plus les malades. Les autorités sanitaires ont suspendu l'activité de son service après avoir découvert un taux de mortalité deux fois supérieur à la normale.