Par un arrêt du 19 février 2008, la cour d'appel de Paris laisse le choix au Britannique, candidat à la tenue du marteau en France, de choisir entre l'épreuve d'aptitude ou le stage d'adaptation.

Décryptage, sous forme d'interview, de la remise en cause du statut de commissaire-priseur en France prévue par la loi pour la croissance et pour l'emploi d'Emmanuel Macron à travers l'analyse de Ghislaine Kapandji, commissaire-priseur et Olivier Lange, directeur général de l'hôtel des ventes parisien, l'Hôtel Drouot. Ils dénoncent le regroupement des professions d'huissier, mandataire et commissaire-priseur sous l'appellation commune de "commissaire de justice". Ils craignent la mainmise des huissiers sur leur activité.

Depuis quelques années, les enseignes des commissaires-priseurs parisiens s'allument une à une sur les pavés bruxellois. Peu coutumier des enchères record, le paysage belge paraît pourtant bien calme et peu attractif. Que cache cet engouement français dans un secteur où le marché tend aujourd'hui à se resserrer ?

Dix ans après la réforme qui a supprimé le monopole des commissaires-priseurs et ouvert les portes aux maisons de ventes internationales, le vaisseau amiral des ventes à la française, déjà secoué par le scandale des ″cols rouges″ fin 2009, a bien du mal à résister à la concurrence.

Fini le monopole des ventes aux enchères en France ! A partir de 1998, les anglo-saxons, comme Sotheby's et Christie's, vont pouvoir concurrencer Drouot, déjà bien malade...

En enterrant le monopole des commissaires-priseurs français, les premiers coups de marteau de Sotheby's et Christie's à Paris ont ouvert la voie au renouveau de la place de Paris.

Riche en projets, la fusion des sociétés de ventes Millon et Cornette - celle de la tradition et du contemporain - sonne comme un pied de nez à la crise. Interview croisée de leurs co-présidents

Modernisation de Drouot, regroupements ponctuels, représentation à l'étranger : les jeunes commissaires-priseurs veulent redorer le blason des enchères françaises.

Courtisés par le monde de la finance, les commissaires-priseurs parisiens s'apprêtent à céder la caverne d'Ali Baba du marché de l'art. Adieu Balzac, bonjour Wall Street.