L'auteure a demandé à diverses personnalités des arts plastiques, du cinéma, de la musique et de la littérature de raconter les aventures et mésaventures d'un titre, de sa genèse à son succès. Un ouvrage ludique et érudit fondé sur une forte originalité graphique.

Comment apprendre à lire les images ? Donis A. Dondis livre dans cet essai une approche précise et documentée des mécanismes à l'œuvre dans ce processus. Alors que la lecture d'une image semble relever du domaine de l'intuition, cette enseignante expérimentée démontre qu'il s'agit plutôt d'une méthode proche de l'apprentissage d'une langue, avec son alphabet, son lexique et sa syntaxe nécessitant un enseignement spécifique. Richement illustré, La Syntaxe de l'image s'adresse à toute personne souhaitant analyser l'environnement visuel qui nous entoure et comprendre les formes qui le composent. Cette réflexion théorique est accompagnée de multiples exemples et références allant de la peinture à la sculpture en passant par l'architecture, le design graphique ou le cinéma ; autant d'applications qui permettent de comprendre le fonctionnement de nos aptitudes visuelles et de les mettre en oeuvre. Le texte est accompagné d'exercices pratiques permettant à chacun·e d'exercer son regard. Cet ouvrage traduit pour la première fois en français est devenu un ouvrage de référence dans les pays anglosaxons, mais également hispanophones, depuis sa publication dans les années 1970. Au même titre que Voir le voir de John Berger, La Syntaxe de l'image aspire à devenir classique de la littérature sur la communication visuelle.

L'auteur, photographe professionnel, propose une méthodologie basée sur le principe qu'une photographie réussie repose sur la communication d'une pensée ou d'un sentiment fort. La maîtrise du langage des photographes permet de passer du stade de la chose vue au stade de l'expression et d'améliorer la pratique du photographe.

Une réflexion sur la mise en relation de l'image et du corps. L'auteur enquête pour comprendre comment pour devenir image, un corps mis en scène doit s'insérer dans une nouvelle configuration du sensible, à partir d'un choix d'objets issus du théâtre, de la littérature, de la philosophie, du cinéma et de la télévision.