Décryptage, en septembre 2011, du family office qui se définit, en France, comme une ″organisation de personnes au service d'une ou plusieurs familles, qui offre un conseil aux services exclusifs de leurs intérêts patrimoniaux″. L'objectif n'est pas tant de faire grossir un patrimoine, que de le préserver. Un concept qui recouvre plusieurs réalités : les mono-family office (également baptisées single-family office) travaillent exclusivement au service d'une seule famille ; à l'inverse, les multi-family office gèrent les affaires de plusieurs clients et ne sont qu'une dizaine en France.

Essor du marché et du métier de family office en France en 2016. En charge de la préservation du patrimoine des familles industrielles, les family offices voient leur missions élargies. D'une part, parce que l'adéquation famille et entreprise se révèle particulièrement performante (une entreprise familiale atteint un CA de 5 à 10% supérieur à une entreprise classique). D'autre part, parce que de nombreux aléas sociétaux (longévité de la vie, divorces, familles recomposées) mettent en péril l'équilibre patrimonial.

Plusieurs petites sociétés affichent le "family office" parmi les services proposés à leurs clients, à titre accessoire ou principal. Non reconnue officiellement en Belgique, pas plus qu'au niveau européen, la notion reste cependant floue. Que faut-il en penser ?