Les conseillers en gestion du patrimoine, les banques privées et maintenant les banques en ligne s'essayent à la gestion de grandes fortunes. Mais conseiller cette clientèle, difficile à prospecter, soumise à des problématiques complexes, en demande constante de réputation et de flexibilité, est loin d'être une sinécure. Elle est surtout habituée à diriger. Difficile de lui faire accepter que son patrimoine est trop axé sur l'immobilier, ce qui est souvent le cas. Pourtant, plus que conseillers, c'est bien de partenaires à part entière dont elle a besoin.

Ancien informaticien à la banque HSBC de Genève, Hervé Falciani a révélé la plus grande affaire mondiale de fraude fiscale. De quoi faire de lui un renégat en Suisse... et désormais un expert auprès du ministère français des finances.

Nécessité pour les sociétés de gestion de portefeuille (SGP) françaises, de se réinventer, après avoir été durement frappées par la crise financière de 2007 et par le renforcement réglementaire qui en a découlé. Au programme : rapprochements, produits innovants ou encore rationalisation des actifs sous gestion. Alors que les mastodontes se lancent dans une course à la concentration, certains acteurs de taille plus modeste, spécialisés sur des stratégies de gestion de niche, tentent de se faire une place dans ce nouvel environnement. Données chiffrées clés sur le marché des SGP en 2012 et 2013.