En novembre 2007, la réforme MIFID (market in financial instruments directive), au nom peu évocateur, instaure un nouveau cadre réglementaire des marchés d'instruments financiers en France. Un détail ? Certainement pas pour les brokers, qui s'efforcent par tous les moyens de faire évoluer leur business-model pour tirer leur épingle du jeu.

Essor en France des Bourses de l'ombre, alors qu'aujourd’hui, 75% des transactions boursières se feraient de manière opaque, hors du marché officiel. Les raisons principales : la dérégulation des marchés financiers et l'introduction de la concurrence. Ce nouveau monde de transactions à l'aveugle qui ne répond plus aux exigences de transparence en vigueur sur les marchés boursiers classiques facilite les délits d'initiés. Explications avec commentaires d'experts.

Le solde des transactions courantes de la France, qui résulte des flux économiques de biens, de services et de revenus entre résidents et non-résidents, enregistre un déficit de 44,4 milliards d'euros, soit 2,2% du produit intérieur brut - PIB, contre 35 milliards (1,8%) en 2011. Cette situation déficitaire perdure depuis 2005. Contrairement aux années précédentes, la détérioration du solde des transactions courantes en 2012 s'explique notamment par le repli du solde (excédentaire) des revenus. Les échanges de biens ont été plus dynamiques et l'excédent des services a même augmenté.

L'écart entre la performance des OPCVM et leur indice de référence continue de s'amplifier. Une amnésie coupable ?

Les trois PME africaines cotées sur le marché libre NYSE Euronext doutent. Si leur présence sur la Place française leur a permis d'être plus visibles, la levée de fonds demeure une gageure.

Or, immobilier, assurance-vie... Les bonnes pistes.

La croissance est de retour, c'est sûr. Mais attention ! prévient Jean-Paul Fitoussi, le patron de l'Observatoire français des Conjonctures économiques, l'un des meilleurs observateurs de la politique économique : pour qu'elle permettre de faire baisser le chômage, il faut qu'elle soit durable...

Nécessité pour les sociétés de gestion de portefeuille (SGP) françaises, de se réinventer, après avoir été durement frappées par la crise financière de 2007 et par le renforcement réglementaire qui en a découlé. Au programme : rapprochements, produits innovants ou encore rationalisation des actifs sous gestion. Alors que les mastodontes se lancent dans une course à la concentration, certains acteurs de taille plus modeste, spécialisés sur des stratégies de gestion de niche, tentent de se faire une place dans ce nouvel environnement. Données chiffrées clés sur le marché des SGP en 2012 et 2013.