Comment les élites mondiales abordent-elles la crise environnementale ? Deux évènements quasi-simultanés du mois d'octobre 2018 sont révélateurs : la publication du rapport du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) et la nomination des nouveaux lauréats du Nobel d'économie William Nordhaus et Paul Romer.

En novembre 2017, un manifeste, signé par plus de quinze mille scientifiques, a attiré l’attention sur l’état de la planète, l’ampleur des détériorations qui l’affectent et la nécessité pour l’humanité entière de changer de comportement afin d’éviter la catastrophe menaçante. Vingt-cinq ans plus tôt, en 1992, une mise en garde du même genre, signée de nombreux Prix Nobel, avait souligné l’urgence de l’action : «Si nous voulons éviter de grandes misères humaines, il est indispensable d’opérer un changement profond dans notre gestion de la Terre et de la vie qu’elle recèle.»

La «transition» et ce pourquoi on la conduit sont deux choses différentes. L’expression de « transition écologique» est déjà usée et elle est devenue une auberge espagnole, comme «développement durable», alors même qu’elle s’était imposée pour mettre fin aux ambiguïtés du développement durable. La transition est victime de son succès : elle finit par renvoyer à l’économie verte, avec une approche assez technocratique. Dans la sphère des politiques publiques, on parle de «transition énergétique» avec l’idée implicite que cette approche permettra de garder le même modèle de société.

Marie-Hélène Parizeau préside la Commission mondiale d'éthique des connaissances scientifiques et des technologies (Comest) de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco). Comment définirait-elle les principes d'une éthique des sciences face aux dérèglements climatiques ?

La guerre contre une pandémie inédite est lancée. A l'instar de la France, de nombreux pays ont choisi le confinement massif des populations pour enrayer la propagation de ce virus émergent. Le point sur la recherche de traitement et de vaccin. Sommaire. Une infection particulièrement furtive. Course éperdue pour trouver le remède efficace. Ce que l'on sait de ce virus... et ce qu'on ignore. Comment le conseil scientifique a opté pour le confinement.

La polémique sur l'efficacité ou non de la chloroquine face au Covid-19 amène à s'interroger sur la véracité médicale en ces temps où prolifèrent relativisme et fausses nouvelles. Serait-elle seulement accessible ? Sommaire. En quête de vérité scientifique. Covid-19 les sciences sociales appelées au chevet de l'exécutif. Une vie sous la coupe des experts.

Médias, médecins, politiques, chloroquine, mais aussi histoire et littéral ure :le professeur marseillais, devenu une icône des antisystèmes, se confie dans un entretien... musclé. En complément de l'interview, deux articles intitulés "L'homme qui divise politiques et intellectuels" et "Hydroxychloroquine et Covid -19 : un emballement toxique".

Ces dernières années, la "clean beauty" s'est développée avec le souci du tout-naturel, et puis la pandémie de Covid-19 s'est invitée, renforçant cette obsession et redéfinissant de nouveaux impératifs de sécurité grâce à une revalorisation de la parole des experts.