Le texte adopté par référendum le 16 mars 2013 ne gommera pas trente ans de dictature.

L'opposition nationaliste a violemment protesté contre des amendements prévoyant une plus grande autonomie des régions. Bilan : trois morts et un pays de nouveau au bord du gouffre.

D'ordinaire discret et prudent, Khalifa Sall a bravé l'avis du Parti socialiste en appelant à voter non au référendum constitutionnel du 20 mars 2016. Serait-ce la perspective de la présidentielle de 2019 ?

Michel Guénaire expose, dans la perspective de l'élection présidentielle de 2017, une série de réformes qui seraient de nature à revitaliser le fonctionnement de la démocratie.

Dans un pays amateur de Constitutions comme la France, la crise politique conduit inévitablement à la remise en chantier des institutions.

En prévoyant que les juges de la Cour suprême sont nommés par le président avec le consentement du Sénat, la Constitution des Etats-Unis aménage une interaction institutionnelle remarquable entre les trois pouvoirs. Que ce soit au stade de la désignation de ses membres, de l'exercice de leurs fonctions ou de leur démission, les considérations politiques dominent l'analyse de la Cour d'un point de vue organique.

Le projet de réformes présenté par Mohammed VI est une réponse à ceux qui réclament de plus en plus fort un changement. Le jugeront-ils suffisant ?

Après bien des vicissitudes et des déchirements, la Constituante a accouché au forceps d'un texte qui met à nu les contradictions et les ambivalences de la modernité tunisienne. Mais en préservant, malgré tout, ses acquis séculiers.

On s'attendait à de simples recommandations... Mais c'est d'un véritable projet de Constitution qu'a accouché la Commission nationale de réforme des institutions. Au sein du clan présidentiel, on grince déjà des dents.