Au conseil régional d'Ile-de-France, les règles d'attribution des marchés publics ont changé.

C'est un mal français. Dans la haute administration, dans les mairies, les mutuelles - et dans le secteur privé -, on a une tendance fâcheuse à payer des fantômes qui rendent des services bien réels... à d'autres que soi.

Telle est la conclusion de l'enquête du Centre d'études de la vie politique.

Cette fois, son nom a été prononcé. Et par celle qui n'avait jamais craqué, "l'insubmersible" : Louise-Yvonne Casetta, la trésorière occulte du RPR.

La "repentance" ? Grotesque. Une nouvelle amnistie ? Elle ruinerait définitivement le crédit de la politique. Alors que proposer ? Le droit. Mais débarrassé du cirque médiatico-judiciaire.

Le fils de l'ancien président a reconnu avoir touché en Suisse une rémunération de 13 millions de francs. "Un pourboire", dit un connaisseur du dossier.

Balkany à Levallois, Bernadini à Istres, Mellick à Béthune, DSK à Sarcelles... et même Tibéri à Paris. Elus ou pas, condamnés ou pas, le suffrage universel les a déjà graciés. Pourquoi ? Enquête sur la grande surprise des derniers scrutins.

Qui n'a pas sa Deviers-Joncour ? Celle-ci s'appelle Sabine de la Laurencie. Son témoignage accable le clan Pasqua.

Ils ont offert des cadeaux de mariage à Copé, arrosé des intermédiaires... Enquête sur ces clients de Bygmalion qui ont contribué aux meetings de Sarkozy en 2012. Des prestataires bien récompensés.