Le commissaire, spécialiste de géopolitique, s'alarme, dans un essai passionnant, du développement du crime organisé qui tire profit de la mondialisation.

Diversifié, ultratechnique, sans frontières : le crime organisé aussi s'est mis à l'heure de la mondialisation.

Cosa Nostra, « French connection », triades chinoises, yakuzas japonais... Les formes mafieuses de production et la criminalité organisée remontent certes à des temps parfois très anciens. Mais d'autres apparaissent, plus contemporaines, comme les groupes délictueux nés de la dislocation de l'ancien empire soviétique ou des Balkans. Partout dans le monde, par ailleurs, la crise de l'Etat-providence et la libéralisation à outrance ont favorisé le développement des trafics les plus variés.

Les frères Kouachi et Coulibaly ont revendiqué des liens avec ces organisations terroristes. Ont-elles agi de concert ?

Les organisations criminelles cherchent et exercent des pouvoirs. Certaines dentre elles disposent dune influence sur le politique et léconomie dabord parce quelles visent à protéger et développer un commerce illégal. Que se passe-t-il lorsque le crime est organisé comme une entreprise ? Prenant appui sur les échelles locales et internationales, Pouvoirs fait le point sur la question.

Trafic de drogue, grand banditisme, faux papiers : le djihadiste franco-algérien était en liaison étroite avec le terrorisme international. Guillaume Dasquié et Alexandre Jordanov ont enquêté pour le « Nouvel Observateur ».

L'homme d'affaires corse, qui est dans le collimateur des juges antimafia, livre sa vérité au "Point".

Les réseaux mafieux se détournent du trafic de drogue pour se reconvertir dans la contrefaçon de nourriture. Une activité lucrative et à moindres risques.