Au lendemain du sommet sur la sécurité convoqué par le président de la République, l'éditorialiste d'El Universal s'en prend aux hommes politiques de son pays

Non contents d'avoir fait du pays un paradis du trafic de drogue, les mafieux utilisent désormais la violence aveugle pour asseoir leur emprise

Deux mois après la libération de la jeune Française, il reste difficile de comprendre pourquoi elle s'est retrouvée dans un tel cauchemar. Trois protagonistes négligés - son ex-compagnon, son frère et surtout l'ancien associé de ce dernier - détiennent-ils la clef de l'énigme ? Enquête.

En raison de l'instabilité qui règne dans le nord du pays, bon nombre de spectacles sont annulés. Et pour les acteurs, il ne fait pas bon s'y aventurer.

Ils s'appellent la Sainte Mort, qui exauce les prières des détenus, ou Jésus Malverde, un bandit censé faire des miracles depuis sa tombe. Prix en étau entre la crise socio-économique et les ravages des cartels de la drogue, les Mexicains cherchent protection auprès de saints idolâtres, qui se mêlent aux figures traditionnelles.

Débordées par la violence, les autorités mexicaines se débarrassent des victimes assassinées en les entassant secrètement dans des fosses communes. Les mères se sont organisées pour exhumer les corps.

Des protestations ont émaillé la visite du président mexicain Enrique Pena Nieto en France, lors des festivités du 14 juillet 2015. Actes de torture, massacres, disparitions : diverses organisations ont dénoncé la responsabilité de l'Etat dans ce qui constitue le quotidien des Mexicains. L'écrivain Sergio Gonzalez Rodriguez éclaire ici cette réalité à travers son propre témoignage, d'une lecture parfois éprouvante.

La récente vague d'assassinats et le climat d'impunité qui règne font reculer les investissements étrangers.