Coupes claires dans les dépenses publiques, hausse vertigineuse du chômage, récession... Le gouvernement Rajoy n'a guère de prise sur les événements. Et l'Europe s'interroge : que faire ?

Entre Madrid et Tolède devait surgir une cité imaginée par un promoteur ambitieux. Mais avec la fin de l'embellie économique, l'avenir de ce symbole du boom urbanistique semble bien compromis.

Le quotidien El Pais proche des socialistes, n'est pas tendre avec le Premier ministre José Luis Rodriguez Zapatero. Principale raison de ce désamour, la façon dont il gère l'aggravation de la crise

La crise économique ramène au pays les Roumains qui avaient voulu tenter leur chance en Italie ou en Espagne. Les syndicats estiment que 500 000 personnes sont concernées. Mais les autorités ne sont pas prêtes à gérer un tel afflux

Les ventes de livres de poche et la fréquentation des bibliothèques et des théâtres connaissent un essor étonnant dans un pays durement frappé par la récession. Tour d'horizon à Barcelone

Alors que le pays subit de plein fouet les conséquences de la crise économique, le mécontentement est de plus en plus grand au sein de la population

Il n'est pas rare aujourd'hui d'entendre des remarques positives au sujet du Museo Reina Sofia, comme si ce dernier était devenu de l'avis unanime l'un des plus importants musées occidentaux d'art contemporain un paradoxe compte tenu de la crise économique qui frappe le pays et qui touche autant le domaine social que les institutions culturelles ou gouvernementales, les partis politiques et même la Maison royale.

Un journaliste américain a parcouru le pays pour tenter de comprendre les ressorts d'une crise sans précédent.

Ils étaient venus d'Amérique latine pour se construire une vie en Espagne. Aujourd'hui chassés par la crise, ils viennent en France. Et jouent leur survie.

Après les trentenaires, ce sont désormais les quinquagénaires au chômage qui retournent vivre chez leurs parents, seule catégorie de la population ayant encore des revenus stables.

Pour fuir le chômage, ils sont de plus en plus nombreux à quitter leur pays pour se rendre, notamment, dans le royaume chérifien.

Podemos à l'extrême gauche, Ciudadanos au centre droit... Ces deux partis n'existaient pas il y a un peu plus d'un an. Portés par une crise économique d'une exceptionnelle gravité, ils menacent de briser le monopole de partis traditionnels largement discrédités.