Après une sévère dégringolade liée aux troubles politiques en début d'année, la place financière montre des signes de reprise depuis sa réouverture, le 31 janvier 2011. Mais des incertitudes demeurent.

Les investissements sont à l'arrêt ; les touristes désertent le pays ; la dette publique se creuse... Le pays subit les conséquences de la crise politique.

Homme de consensus se voulant au-dessus de la mêlée, le président de l'Assemblée nationale constituante (ANC) appelle majorité et opposition à s'asseoir sans préalable autour d'une table pour trouver une solution négociée à la crise.

L'assassinat de Chokri Belaïd a-t-il aussi tué l'espoir suscité il y a deux ans par la révolution tunisienne ? S'il confirme les craintes du camp laïque, il souligne davantage encore le clivage entre conservateurs et pragmatiques au sein du parti islamiste au pouvoir.