Deux millions de sinistrés et un pays dévasté ne suffisent pas à Than Shwe, général dictateur, pour ouvrir largement son pays à l'aide internationale. Il maintient sa poigne de fer sur la Birmanie.

La junte s'en désintéresse, et rares sont les ONG encore présentes : un an après Nargis, les villageois du delta de l'Irrawaddy ne comptent plus que sur eux-mêmes pour rebâtir leurs vies dévastées

Trois semaines après le passage du cyclone, la junte militaire a fini par accepter que quelques équipes humanitaires étrangères accèdent aux zones sinistrées. Mais les besoins restent considérables.

Deux semaines après le passage du cyclone, la junte affirme que la phase d'urgence est passée. Mais les rares journalistes qui réussissent à déjouer la surveillance des autorités témoignent d'une autre réalité.

Deux millions de personnes sont touchées, déjà près de 50 000 morts : le bilan du passage du cyclone Nargis ne cesse de s'alourdir.

Après le désastre, la junte a tenté de masquer son inaction par des opérations de propagande. Mais la vie de tous les jours est toujours aussi difficile pour la population

Après le passage du cyclone Nargis qui a dévasté le sud du pays, la junte birmane paralyse encore l'aide internationale, au risque de provoquer une catastrophe humanitaire. Sa priorité : la survie d'un régime militaire paranoïaque, incapable et corrompu.

L'aide internationale reste bloquée par la junte, qui continue à prouver son incompétence criminelle.