En 2012, à la suite du meurtre de trois musulmans, une jeune bouddhiste est retrouvée poignardée dans l'Arakan, au nord de la Birmanie. Ce sera le début d'une flambée de violence ethnique qui dure depuis cinq ans, poussant les Rohingyas, minorité musulmane, sur les chemins de l'exil vers le Bangladesh voisin. Mais cette tragédie n'est qu'un épisode dans une longue histoire, prévient l'anthropologue François Robinne...

Après plus de cinquante ans d'isolement, la Birmanie connaît une période d'ouverture politique et économique sans précédent. De Bagan à Mandalay en suivant le fil de l'Irrawaddy et de Yangon à Naypyidaw - la nouvelle capitale - , nos reporters ont sillonné le pays pour témoigner de l'incroyable libéralisation d'un pays où les visiteurs sont plus que jamais les bienvenus.

Les représentants issus des élections de novembre 2015 prendront leurs fonctions le 1er février 2016. Parmi les membres de la LND d'Aung San Suu Kyi, on compte une dizaine de poètes.

Le nouveau président, premier chef d'Etat élu démocratiquement en cinquante ans, est un proche d'Aung San Suu Kyi.

Le nouveau gouvernement marche sur des oeufs. Il doit assurer la transparence d'un système verrouillé depuis cinquante ans par les militaires et les séides protégeant leurs intérêts financés.

Le premier gouvernement civil après cinquante ans de dictature militaire pourra-t-il limiter les "pourboires" demandés par les fonctionnaires ? Un journaliste prend les promesses au mot et teste l'administration. Récit.

La conférence rassemblant les divers groupes ethniques de Birmanie et le nouveau gouvernement a bien eu lieu. Aung San Suu Kyi a fait un premier pas, qui devra toutefois être suivi de beaucoup d'autres.

En mettant fin à près de vingt ans d'embargo économique visant les intérêts des militaires birmans, les Etats-Unis privent le nouveau gouvernement de moyen de pression sur une armée toute-puissante, fustige le journaliste Aung Zaw.

Le conflit ethnique s'envenime dans la province de l'Arakan. De nouveaux affrontements ont eu lieu entre des groupes armés ethniques et l'armée birmane. Le gouvernement d'Aung San Suu Kyi peine à calmer le jeu.