En douze ans, le président de Danone a totalement métamorphosé le groupe et ses métiers. Après avoir fait ses preuves, il réactive le projet social cher à son père, Antoine, le fondateur.

Depuis dix ans, le marché des eaux en bouteille connaît une croissance à deux chiffres. Un boom qui a attiré les deux leaders mondiaux, à la peine pour s'imposer face à la résistance des marques locales

Le groupe français a pris le contrôle du spécialiste ouest-africain des glaces et des jus. L'occasion de s'implanter sur des marchés prometteurs, même si les résultats ne sont, pour l'instant, pas à la hauteur.

Le leader de l'agroalimentaire en France tire les conséquences de son internationalisation : il ne veut plus que des marques mondiales comme Danone, Evian ou Lu. Conséquence : il se débarrasse de Panzani, William Saurin ou Amora. Trop français !

Après avoir constitué en trente ans le sixième groupe alimentaire mondial à partir d'une petite entreprise verrière, le patron non-conformiste de Danone, longtemps honni par l'establishment et vilipendé par ses pairs, se retire... pour céder la place à son fils. Explications.

En renonçant à son OPA hostile sur Danone, le géant américain PepsiCo ne met pas pour autant un terme au danger qui pèse sur nos entreprises. Cette alerte confirme la vulnérabilité d'une économie française sous-capitalisée face à une globalisation incontournable.

Des yaourts dans les faubourgs de Buenos Aires, Dacca ou Pretoria, des biscuits dans les rues de Jakarta... Danone, ce n'est pas seulement Actimel ou le yaourt anticholestérol.

Etre racheté était la hantise de son père. Franck Riboud, lui, n'a rien fait pour empêcher l'entreprise de devenir une proie.

Un partenariat de recherche entre Danone et l'Institut Pasteur autour des probiotiques, ou la synergie recherche-industrie à l'heure de l'aliment santé.