Ce livre est une magnifique anthologie des mythes masculins qui, à partir de personnages réels ou imaginaires, nous lancent des invitations au dépassement et à l'intensité, à la vaillance et à la beauté, pour en finir avec l'amour et la pensée laïque. Un livre de grande culture, subjectif à souhait, passionné, exigeant, remarquablement écrit et sous-tendu par un souffle tendre comme un zéphir, puissant comme la mousson.

Le thème est d'abord une question. Comment comprendre, sans anachronismes, idées préconçues, ce qui est en cause dans les stigmates ? La question d'un corps énigme qui fait parler et d'un corps lui-même devenu langage, à travers les stigmates, confronte le corporel au spirituel et l'humain au divin. Le corps stigmatisé, lieu d'une manifestation, est présent dans les différentes religions

Etude des lieux de Vendée où le célèbre écrivain belge de romans policiers a situé l'intrigue de plusieurs d'entre eux. Montre que Simenon a beaucoup observé et s'est inspiré de ses observations pour en enrichir la trame de ses histoires, donnant ainsi aux places traversées une double symbolique réelle et imaginaire.

4ème de couv. : "Quelles formes narratives et, partant, quels genres littéraires la jalousie, qui toujours impose les mêmes représentations, implique-t-elle ? Quel rapport les œuvres entretiennent-elles avec la psychanalyse ? Comment l’inconscient, sur lequel la situation de jalousie semble devoir ouvrir, se livre-t-il dans ces œuvres et, quand il s’y livre, comment une dimension analytique s’y inscrit-elle ? Ces questions fournissent le fil conducteur de cet ouvrage qui prend pour champ d’investigation un siècle de « productions jalouses », de l’autobiographie au roman et du théâtre au cinéma, de Strindberg à Barnes en passant par Crommelynck et Buñuel. Sans se présenter comme un essai de psychanalyse appliquée mais en cherchant à instituer un large dialogue, moins prestigieux sinon moins risqué, entre la scène littéraire et la scène psychanalytique, il s’organise en une suite d’études qui, combinant respect de la chronologie et considération de genre, manifeste les particularités de l’écriture de la jalousie ainsi que les relations qu’elle entretient avec la psychanalyse."

Ville d’histoire, Istanbul porte dans son paysage les traces des splendeurs et des déchéances passées qui ont toujours fasciné les voyageurs étrangers. Ce livre, dans lequel Alain Servantie a recueilli plus de cent témoignages, du Moyen Âge au début du XXe siècle, nous permet d’aller à la rencontre d’Istanbul, ville aux mille et un noms, ville palimpseste qui aura constamment été réécrite sur les traces de son passé, chaque voyageur découvrant à son tour l’une de ses facettes. À côté d’écrits connus de Flaubert, Nerval ou Lamartine notamment, le lecteur trouvera des « textes rarement accessibles, peu réimprimés ou inédits en français ».

Ils s'appellent Werther, René, Virginie, Meaulnes ou «Brasse-Bouillon»... Ils sont jeunes et ils ont le monde à leurs pieds. À la fois fragiles - en pleine mutation - et tout-puissants - ils n'ont rien à perdre et beaucoup à prouver -, ils incarnent l'adolescence, ses douces rêveries, ses moments de profond désespoir comme ceux d'intense exaltation...