Les films américains inspirés des conflits en Irak et en Afghanistan se multiplient. "Redacted", de Brian de Palma, est sans doute le plus réussi de tous.

A partir d'un écheveau composé de fausses images Internet, De Palma propose un manifeste théorique en même temps qu'un brûlot politique sur l'intervention américaine en Irak. Un tour de force.

De la boue de la société américaine a jailli le polar, dont "Le Dahlia noir" de James Ellroy, réédité aujourd'hui, est la plus belle fleur.

Avec "le Dahlia noir", adaptation ambitieuse du roman de James Ellroy, Brian De Palma trouve matière à décortiquer ses propres obsessions : le mirage hollywoodien, la figure du double, un érotisme torturé, l'imaginaire du film noir.

Deux ans après "Carrie", Brian De Palma pose à nouveau son regard de prédateur sur les femmes, ces sorcières fascinantes et terrifiantes pour les hommes et la société américaine. Et observe leur terrible défaite.

Brian De Palma revient avec "Redacted" sur un thème qu'il avait déjà abordé, le viol en temps de guerre. Mais l'approche est surprenante : le cinéaste utilise la forme du documentaire et multiplie les points de vue. Vertigineux.

Brian de Palma est de retour avec un thriller sexy et diabolique, ″Passion″, doublé d'une virtuose réflexion sur les images. Glacé, glaçant et imparable.

Et si sous son déluge d'extravagances, "Phantom Of The Paradise" était d'abord un sommet de storytelling ? Décapage d'un monument maniériste.

"Blow Out, "Pulsions" et "Furie" ont les honneurs d'un coffret DVD. Occasion rêvée de revenir sur De Palma, un coeur tendre sous une écorce formaliste.