Benoît Delépine et Gustave Kervern sont passés au Festival de Cannes pour présenter ″Le Grand Soir″, comédie punk avec Albert Dupontel et Benoît Poelvoorde. ″L'Express″ a suivi la fine équipe, du matin jusqu'au bout de la nuit. Chaude ambiance.

Lors de la sortie d'Avida, nous avions qualifié ses auteurs, Benoît Delépine et Gustave Kervern, d'incontrôlés, en référence implicite aux incontrolados de la Colonne de fer, brigade anarchiste intégrée à l'armée républicaine espagnole et dont l'un des combattants anonymes rédigea en 1937 une Protestation devant les libertaires du présent et du futur qu' Alice et Guy Debord traduisirent et que Champ libre édita quarante-deux ans plus tard.

Ils tiennent depuis quinze ans. Entre humour anglais, comique troupier et beaufitude déglinguée. François Caviglio s'est penché sur l'ovni du PAF.

Il n'y a pas que la politique dans la vie du dessinateur de presse. Petit panorama, succinct et assurément partial, de BD toutes fraîches et pas mélancoliques.

Dans ce road-movie charentais, Depardieu renaît en retraité parti à la recherche de ses vieux bulletins de salaire. Magnifique.

Benoît Delépine et Gustave Kervern sont les auteurs-réalisateurs-interprètes d'Aaltra. Une comédie très grinçante, à la "C'est arrivé près de chez vous". Nous les avons rencontrés.

Au moment où la polémique sur la réforme des retraites fait rage, ce road movie déjanté des duettistes grolandais fait mouche. Avec pour héros un retraité, justement : le stakhanoviste Depardieu.