La radicalité de la politique de G. W. Bush peut conduire les démocrates à faire un front commun, mais il en faudra davantage pour réunifier le parti autour de choix clairs en matière de défense, d'orientation économique ou de promotion des valeurs morales.

A la veille de la convention de son parti à Denver, le candidat à la Maison-Blanche affronte de nouveaux obstacles, venus de son propre camp.

Le Nobel de la Paix n'y changera rien : les élections à la Chambre, dans un an, risquent de menacer la majorité démocrate. Obama prépare déjà l'échéance.

En raison de la crise économique et de la persistance d'un chômage de masse, les démocrates ont peu de chances de remporter les élections de la mi-mandat, le 2 novembre 2010. La Chambre des représentants paraissant perdue, il leur reste, au finish, à sauver le Sénat.

Alors que la cote de popularité de Bush est au plus bas, le parti de l'Ane aurait de bonnes chances de remonter lors des élections de novembre prochain.

Si de plus en plus de gens envisagent une procédure d'impeachment à l'encontre du président, celle-ci reste cependant peu probable.

A force de chercher à amadouer la droite républicaine, Mme Clinton se met à dos la base démocrate. Al Gore pourrait lui barrer la route de l'investiture à la présidence.

A 66 ans, la représentante de Californie est pressentie pour diriger la nouvelle Chambre des représentants. Pour éviter les embûches, elle devra faire preuve de pragmatisme.

A la suite de la victoire des démocrates, le facétieux réalisateur à la casquette de base-ball s'est adressé aux électeurs conservateurs dans les colonnes du "Los Angeles Times".

Les démocrates, qui viennent de prendre le contrôle de la Chambre des représentants et du Sénat, semblent avoir oublié leur promesse de travailler en bonne intelligence avec les républicains.

Pour infléchir la politique de George W. Bush en Irak, les démocrates du Congrès doivent avant tout réussir à rallier un maximum de républicains.