La volonté d'ouvrir l'université au plus grand nombre a conduit certains pays à négliger les filières professionnelles. Résultat : le système produit beaucoup de frustration et de chômage.

Une formation de niveau bac + 3 sera expérimentée dès septembre 2016.

La fracture à l'intérieur de la jeunesse entre diplômés et non diplômés est plus importante que la coupure entre les générations. Elle est le résultat d'un système social élitiste où l'école et le marché du travail servent de machines à trier. Mis à l'écart, les jeunes non diplômés tendent à déserter les urnes et à renier les fondements de la démocratie.

Créer une radio de campus, enseigner dans les prisons, construire une école dans le tiers-monde, c'est "aussi formateur que les cours académiques", affirment les étudiants, qui par milliers s'impliquent dans des associations et finissent parfois par y découvrir leur vocation.

Plusieurs sites proposent pour quelques centaines d'euros des diplômes de Harvard, de Stanford, d'universités imaginaires et même, depuis peu, de HEC ou de Polytechnique. Phénomène encore marginal en France mais qui inquiètent aux Etats-Unis, en Grande bretagne et même en Chine.

Le retour des beaux jours n'implique pas des lendemains qui chantent pour tout le monde. Avant les plages, pour nombre de lycéens, c'est plutôt un bachotage effréné qui constitue, en juin, la préoccupation principale.

Le diplôme n'est pas une exception française. Mais il y est investi d'une portée symbolique qui influence l'ensemble du système éducatif et conditionne l'entrée dans le monde du travail.

Droit, santé, archi... En catimini, des écoles privées tentent de pirater les diplômes de l'université.