Les associations adaptent leur modèle économique pour résister à l'arrivée massive des acteurs privés sur les services à la personne.

Retour à la hausse en France, en 2016, pour la première fois depuis 2008, du nombre d'entreprises mécènes. Elles seraient aujourd'hui 170 000. Ce type de solidarité séduit de plus en plus les PME qui sont bien conscientes du retour sur investissement : des collaborateurs pratiquant le mécénat de compétence plus motivés et efficaces, la constitution de nouveaux réseaux avec des acteurs locaux et des bénéfices en matière de communication interne et externe. Revue de détails des bonnes pratiques d'une politique de mécénat efficace.

Les associations et les fondations françaises sont de plus en plus nombreuses à essayer d'instaurer une démarche de RSE (responsabilité sociale de l'entreprise), à l'instar de ce qui se fait chez les entreprises. Si la plupart d'entre elles ont déjà de bonnes pratiques en matière de handicap, de réduction d'inégalités salariales ou en matière d'écologie, elles ne les formalisaient pas jusqu'à présent pour en mesurer l'impact et les évaluer grâce à des indicateurs.

L'ancrage local des associations françaises est de plus en plus décrit comme un gage d'efficacité des actions d'aide sociale menées auprès des habitants, en particulier dans les territoires décentralisés. Certains de leurs programmes constituent une opportunité de recrutement pour les demandeurs d'emploi isolés du monde du travail, et contribuent au rapprochement chômeurs - entreprises. Les associations locales mettent aussi en place des infrastructures dédiées à la dynamique et à l'attractivité des territoires.

Les liens entre entreprises et associations ont toujours existé et, en 2018, prennent des formes de plus en plus diverses. Mécénat (3,5 milliards d'euros ont été dédiés au mécénat par les entreprises en 2015), co-création, partenariat (1,2 million en cours en France)... L'objectif est que chaque entité apporte à l'autre les compétences et le fonctionnement qu'elle ne possède pas, dans un but commun, comme la recherche d'innovations ou un changement d'organisation interne. De manière générale, la vision de chacun a évolué sur ces coopérations.

A 11 ans, elle a créé une association qui lutte contre la pollution marine

Après les attentats, les politiques et le gouvernement appellent les Français à la mobilisation et la solidarité. Mais la société civile ne les a pas attendus. Les associations et le bénévolat ne se sont jamais si bien portés. Un mouvement de grande ampleur, fruit d'une longue tradition historique française. "Marianne" est allé à la rencontre de ces citoyens qui ont le goût des autres ! Focus sur 9 militants qui prennent fait et cause pour l'environnement, le partage, la ruralité, la nation, la justice, les migrants, le secours à la population, la laïcité ou encore la culture.

En 2013, la France comptait 1,3 million d'associations, dont 90% sans salarié. De la plus improbable aux grosses machines, elles jalonnent le paysage social. Les portraits de Thierry Bouët, réalisés pendant la campagne présidentielle, donnent corps à ce maillage serré où chacun oeuvre pour l'intérêt commun.

Les outils numériques sont de plus en plus utilisés par les associations françaises. Alors que les logiciels collaboratifs aident les équipes, souvent éclatées et dont les rythmes de travail diffèrent, à avancer rapidement, les réseaux sociaux offrent quant à eux une nouvelle visibilité à moindre en coût, en particulier aux structures de taille plus modeste. Des plateformes pour booster la collecte en ligne émergent et suscitent beaucoup d'intérêt, tout comme les innovations du marketing du don. Mais les acteurs du secteur cherchent encore la bonne formule. Explications et détails.