Basée sur la trigonométrie, la méthode des parallaxes calcule la distance des étoiles à partir de deux positions opposées de la Terre sur son orbite. Elle mesure ainsi l'éloignement d'astres situés à des milliers d'années-lumière. Pour aller plus loin, on interroge les céphéides, ces étoiles géantes périodiques, véritables "phares" de l'Univers.

Dans l'histoire de la théorie de la gravitation de Newton, la Lune tenait le rôle principal. Trois siècles plus tard, elle fait un retour remarqué sur le devant de la scène de la physique fondamentale...

Une classe d'étoile méconnues offre aujourd'hui aux astronomes un nouveau moyen pour mesurer les distances des galaxies lointaines. De quoi multiplier par 40 le volume d'Univers accessible !

Toute notre vision de l'Univers repose sur cette donnée : la distance qui nous sépare des étoiles. Pour cette raison, les astronomes continuent à mesurer ces vastes espaces interstellaires avec des instruments toujours plus précis.

Nous avons vu dans le dernier numéro comment les astronomes avaient réussi à mesurer les distances dans le système solaire en faisant preuve de beaucoup d'imagination. Pour déterminer les distances des étoiles et des autres galaxies, beaucoup plus lointaines, la difficulté est encore plus grande. Et pourtant, ils y sont arrivés. Nous allons détailler ce mois-ci les principales méthodes utilisées.

Le système solaire est grand, certes, mais grand comment ? On peut bien sûr donner le nombre de millions de kilomètres qui séparent les planètes, mais de tels chiffres donnent le tournis et au final, on n'aura pas une idée plus claire. Une autre solution : essayer de construire un système solaire à l'échelle. Problème : vu sa taille, si l'on veut utiliser une seule échelle pour représenter tailles et distances, il faut de la place (au minimum 100 m, voire 1 km).