Une étude publiée dans "Nature" révèle les subtils mécanismes génétiques qui gouvernent la formation de cinq doigts chez la plupart des animaux à quatre membres. Un fin jeu de régulation entre deux gènes, Hoxa77 et Hoxa73, apparaît déterminant.

Inutile de chercher les "gènes des doigts" : ils n'existent pas. Ceux qui ont été identifiés à ce jour sont aussi impliqués dans la genèse du système nerveux central ou du système uro-génital...

Les doigts des geckos sont recouverts de poils microscopiques qui, grâce aux forces de Van der Waals, constituent un extraordinaire adhésir inusable et toujours propre.

Pour reconnaître un matériau du bout des doigts, il ne suffit pas d'appuyer dessus. Il faut aussi balayer la surface : grâce aux frottements, des vibrations porteuses d'informations sont engendrées.

Le nombre de doigts varie. La panoplie est large, de deux à neuf doigts, aux pieds ou aux mains. Avoir beaucoup de doigts ne semble pas représenter un atout particulier.

A l'instar des taches du pelage d'un guépard ou des couleurs des plumes d'un oiseau, les doigts pourraient naître d'une structure de Turing : un motif périodique chimiquement auto-organisé.