Si aujourd'hui "Don Giovanni" trouve encore en nous tant d'échos, n'est-ce pas parce que, amoureux de la terre, nous restons avec Mozart et son aventurier des "mendiants de l'éternel" ?

Très attendue, la nouvelle production de ″Don Giovanni″ à la Scala déçoit. En cause, la mise en scène, narcissique et lassante.

Un beau gala fait-il un bon CD ? Le ″Don Giovanni″ enregistré lors du festival de Baden-Baden 2011 a divisé la rédaction de ″Classica″. Bilan.

A Rouen et à Nantes, Frédéric Roels et le tandem Patrice Caurier-Moshe Leiser n'ont pas la même lecture du "Don Giovanni" mozartien.

Oeuvre séminale s'il en est, devenue classique des classiques, ce "dramma giocoso" aura, à travers les époques, été réinterprété selon bien des couleurs et des sensibilités. "Classica" a fait le tri et sélectionné huit versions majeures.

Trois raisons font que la nouvelle production du "Don Giovanni" de Wolfgang Amadeus Mozart, à l'Opéra National de Paris, Salle Garnier, crée l'événement en cette année de jubilé - puisque, comme chacun sait, on fête le 250e anniversaire du Maître.

Bientôt deux siècles et demi qu'il cavale. 2300 représentations au cours des cinq dernières saisons : Don Giovanni est partout. Il est à tout le monde et tout le monde croit le connaître. Mais qui est-il ? D'où vient-il ? Comment est-il devenu le mythe par excellence du théâtre lyrique ? Qu'a imaginé Mozart ? Que dit la partition et quelle est son histoire ? A quelques semaines des festivals qui ne manqueront pas de l'interroger à nouveau, suivons les aventures de ce que Wagner appelait à juste titre "l'opéra des opéras".