Le cinéaste autrichien réalise le remake d'un de ses films sorti en 1997 afin d'atteindre le vrai public de cet objet sadique et antiviolence : les Américains. Une démarche qui laisse dubitatif.

Ovationné ou décrié, le réalisateur autrichien construit son oeuvre avec une impassible rigueur. Son dernier film, le Ruban blanc, palme d'or au Festival de Cannes, en mai 2009, est la quintessence de son cinéma et de ses combats.

Avec ″Amour″, sa deuxième palme d'or, Michael Haneke s'attaque aux grands tabous de notre temps : la déchéance, la maladie, la mort.

La palme d'or du dernier Festival de Cannes révèle une étonnante gémellité entre l'acteur et le cinéaste.

Maniant l'austérité comme humour à froid cinglant, le cinéaste autrichien fait d'un village allemand du début du siècle un observatoire du mal en germe. Palme d'or 2009.

Avec Le Ruban blanc, Palme d'or 2009, Michael Haneke replonge dans la noirceur de l'âme humaine : le fil rouge de ses films.

La Palme d'or cannoise. Surtout, un grand film sur l'inéluctable de la condition humaine, avec Emmanuelle Riva et Jean-Louis Trintignant, exceptionnels.

Après avoir trusté les Golden Globes et les Bafta, « Amour » de Michael Haneke et « Argo » de Ben Affleck ont remporté les prix principaux des deux côtés de l'Atlantique, validant l'universalisation du goût déjà observée en 2012 avec « The Artist ».