L'Union cycliste internationale a retiré au coureur qui carburait à l'EPO son titre de septuple vainqueur du Tour de France. Ce qui ne règle pas pour autant la question de la lutte contre le dopage dans le cyclisme.

Le Tour de France s'élance, remettant dans l'actualité des pratiques dangereuses et interdites qui débordent largement le milieu du cyclisme

C'est la fin d'un règne sans partage, celui des athlètes aux épaules gonflées par les stéroïdes et aux poches déformées par les dollars. Pour leur retour au bercail, les jeux Olympiques s'offrent une cure de modestie.

C'est un phénomène obscur. Se dope-t-on dans les sections sportives ou dans les Staps ? Le flou est tel que les rumeurs prospèrent.

Malgré l'aura qui protège encore les grands champions, la banalisation du recours aux produits dopants, avec la diversification des produits, touche désormais directement les niveaux amateurs. Le dopage devient donc une question de santé publique, dont l'ancien président du conseil de prévention et de lutte contre le dopage détaille ici les enjeux. Quels acteurs sont vraiment engagés dans cette lutte, au-delà des déclarations de principe ?

Neuf athlètes convaincus de dopage, des soupçons concernant plusieurs autres cas, la disparition de centaines de résultats de tests, des procédures d'analyse peu rigoureuses... Le bilan des Jeux Olympiques de Pékin montre que la question de la lutte antidopage est plus que jamais d'actualité.