Les expressions somatiques de la souffrance psychique concernent toutes les situations où le corps "parle" pour le psychisme à travers des douleurs ou des symptômes divers, parfois dits inexpliqués car l'on peine à leur attribuer un diagnostic médical classique. La somatisation, cela peut être ce que tout adolescent expérimente à l'occasion de périodes de stress ou de baisse du moral : troubles passagers à type de douleurs, fatigue, symptômes flous, troubles du sommeil.

Certaines douleurs, notamment en oncologie, sont réfractaires aux antalgiques standard. L'analgésie péridurale est un moyen efficace pour les gérer. Elle permet au patient d'être soulagé, d'améliorer sa qualité de vie et les conditions de son retour à domicile ou en établissement. L'infirmière a un rôle très important dans l'éducation thérapeutique du malade, le suivi de la prise en charge, l'accompagnement de la famille et l'anticipation de ces besoins.

Confrontés à la plainte des patients dans leur pratique quotidienne, les professionnels de santé sont les premiers acteurs de l'évaluation et de la prise en charge de la douleur. L'écoute empathique du patient est une composante essentielle dans l'adhésion et dans la participation de ce dernier au projet thérapeutique élaboré en équipe pluridisciplinaire.

Certains pleurent pour une égratignure, d’autres prêtent à peine attention aux plaies et bosses. En cause : les gènes, l’histoire personnelle, mais aussi l’âge, le sexe, l’humeur du moment et même la façon de dormir ! Une chose est sûre : nous ne sommes pas égaux face à la douleur, et cela a des conséquences sur sa prise en charge.

La douleur est généralement perçue comme une agression sensorielle, émotionnelle et cognitive par le patient qui en souffre, et comme l’ennemi que le médecin doit vaincre. Elle peut se chroniciser, et le passage de la phase aiguë à la phase chronique ne peut s’expliquer d’une façon unique. En effet, de multiples facteurs biologiques, psychologiques et socio-professionnels entrent en jeu. La qualité de vie du patient se dégrade alors et le place dans un véritable cercle vicieux de la douleur.

Même si les nourrissons ne peuvent pas exprimer leur douleur avec des mots, celle-ci est bien réelle. On peut l'observer par imagerie cérébrale ou d'après les mimiques de leur visage. Un travail indispensable pour éviter qu'elle ne s'imprime durablement dans leur système nerveux.