Nous refusons d'accueillir des gens réellement menacés, nous faisons des distinctions entre "bons" et "mauvais" demandeurs d'asile, nous renvoyons chez eux des terroristes iraniens... Nos repères semblent dangereusement brouillés.

On les imagine condamnés à l'errance, inadaptés au monde dans lequel ils échouent. On a tort. Ils s'appellent Madina, Haytham ou Zukhra, sont arrivés en France il y a quelques années, et sont déjà intégrés. Ils racontent leur histoire.

Nos lieux d'écoute et de soins voient arriver un grand nombre de familles migrantes qui demandent ou non asile ou protection à la France. Certaines de ces familles ont vécu de graves traumatismes, toutes font l'expérience de la modification brutale de leur environnement, de la perte du sens et de la modification brutale de leur environnement, de la perte du sens et de la perte tout court (de la famille élargie, du statut social, etc.), et de contacts parfois difficiles avec la société-hôte.

Enfant unique et choyé, mais fils de sans-papiers, il s'est grièvement blessé, début août 2007, en tentant d'échapper à la police à la suite de son père.

Réfugié en Russie, traqué par les Etats-Unis : que va-t-il advenir de l'ex-consultant de la NSA qui a révélé les pratiques massives d'espionnage de l'agence de sécurité américaine ? Soutenu par de grandes signatures, le manifeste proposé par "L'Express" demande que Paris lui accorde l'asile politique. Au nom des droits de l'homme et de l'Etat de droit.

Arménienne, Nayri a dû fuir la Syrie après l'attaque de son village par les djihadistes.