Sciences-Po ouvre une école de journalisme alors que douze formations sont déjà reconnues par la profession. Les candidats sont si nombreux que, même pour les diplômés, bas salaires et précarité sont le prix à payer pour entrer dans le métier.

Malgré la mauvaise santé de la presse, le journalisme attire toujours les jeunes. Ils se pressent en masse dans les centres de formation - comme le CFJ qui fête ses 60 ans - et dans les établissements privés non agréés ou les départements "info & com" des universités.

Fondé sur une enquête par questionnaire et par entretiens, cet article montre que les conditions d'entrée dans les formations au journalisme les plus prestigieuses sont de plus en plus sélectives scolairement et socialement.