Finalisation à l'été 2015 de la cession par le groupe d'édition français La Martinière de sa filiale Volumen en charge de la diffusion-distribution. Cette vente a été motivée par la difficulté de La Martinière à rendre Volumen rentable. En cause : redondance de Volumen suite à l'acquisition du Seuil, également doté d'un outil de diffusion-distribution ; une conjoncture éditoriale morose (baisse des volumes de production) qui plombe l'activité.

Avec le groupe Hachette-Vup, Jean-Luc Lagardière va tenir entre ses mains l'essentiel de l'édition française, de sa distribution et de la presse magazine.

Troisième prétendant au rachat du numéro deux de l'édition, Patrick Sayer, président du directoire de la holding du groupe Lazard, déclare sa candidature dans "Le Nouvel Observateur".

Un champion de l'édition vendu pour éviter la faillite de Vivendi Universal ; un patron qui veut son bâton de maréchal ; des décisions téléguidées par l'Elysée.

Parti de l'édition religieuse, Média Participations s'est imposé comme un des acteurs majeurs du livre en France. Ce groupe, lié à la famille Michelin, rêve de s'emparer d'une partie des actifs d'Editis mis en vente par Hachette. Avec l'appui d'Axa et de la Société générale, il pourrait devenir le numéro deux français.

Après l'industrie, l'édition. Le patron du Medef est prêt à s'emparer d'Editis, mis en vente par Lagardère.

La revente d'Editis rapportera 32 millions d'euros à Ernest-Antoine Sellière et aux dirigeants de Wendel.

En cédant Editis, deuxième groupe français de l'édition, à l'espagnol Planeta, Wendel Investissement se donne les moyens de payer son entrée chez Saint-Gobain.

Encore mieux que les patrons du CAC 40 ! Les dirigeants des sociétés rachetées par des fonds d'investissements amassent les gains de plusieurs dizaines de millions d'euros.

Face aux offres des deux consortiums financiers anglo-saxons pour reprendre le fleuron français de l'édition Vivendi Universal Publishing, le groupe Hachette agite le drapeau tricolore ainsi que ses réseaux.