En vingt ans, avec la complicité intéressée de l'Etat, l'institution religieuse a pris une place démesurée dans la société polonaise. Si ce phénomène s'explique par des raisons historiques et sociologiques, il est néanmoins temps d'y mettre un terme.

A Cracovie, le pape François est la vedette des Journées mondiales de la jeunesse. L'occasion de mesurer le fossé entre le Vatican, à l'écoute de la société, et un clergé polonais plus inflexible que jamais.