Théologien éminent, ancien collègue et ami de Joseph Ratzinger, Hans Küng confirme, dans le second tome de ses Mémoires, qu'il est bien le meilleur ennemi de Benoît XVI. Et l'affaire des prêtres pédophiles ne va pas les réconcilier.

A Cracovie, le pape François est la vedette des Journées mondiales de la jeunesse. L'occasion de mesurer le fossé entre le Vatican, à l'écoute de la société, et un clergé polonais plus inflexible que jamais.

Partisan d'un retour à la tradition, il multiplie les concessions en direction de la minorité conservatrice de l'Eglise. Une démarche qui inquiète les catholiques modernistes.

Aux yeux de l'opinion publique, il est le plus aimé des pontifes. Sous la coupole de Saint-Pierre, on aiguise les couteaux contre lui. Les plus conservateurs sont hérissés par la volonté de ce pape de mettre en débat les questions de morale, les plus frileux craignent tout d'un homme qui a juré de "mettre la pagaille" dans l'Eglise.