Cinéaste, activiste et cocréateur du collectif Mosireen qui a documenté le soulèvement égyptien de 2011, Omar Robert Hamilton publie un premier roman magistral, chronique d'une révolution perdue qui résonne comme une injonction à l'espoir.

Le nouveau roman de l'auteur de "L'immeuble Yacoubian", "J'ai couru vers le Nil" (Actes Sud), est interdit en Egypte. Alors qu'il s'apprête à le voir publié en France, nous avons rencontré l'écrivain au Caire, où sa vie est de plus en plus soumise aux pressions.

Cet article traite de l'écriture street artiviste en Egypte, de ses apparitions en environnements urbain et socio-numérique, et de son implication dans l'événement révolutionnaire entre 2010 et 2013. L'analyse proposée suit le parcours de cette écriture subversive nouvelle en Egypte et son intégration hétéronome au cœur de la révolution pour s'arroger une autonomie et faire événement. Illustrant un événement, l'écriture urbaine et ses reprises en ligne s'octroient une part de légitimité et créent de nouvelles modalités d'action intégrant le répertoire collectif.

Voyage dans la capitale égyptienne, huit ans après le soulèvement de la place Tahir. Comment se porte le cinéma dans ce pays riche d'une longue tradition ? Et comment filmer et diffuser malgré la répression ?. En complément, une interview de Tamer El Said.

La romancière égyptienne Mansoura Ez-Eldin s’interroge sur le vacarme de sa ville d’adoption. Que sont devenus les clameurs et le tumulte du "printemps arabe" et de la répression qui a suivi ?

Le journaliste australien Peter Greste, emprisonné un an en Egypte pour complicité de terrorisme, publie "Voyage d'un reporter au pays de la censure". Entretien.