Pas de déchets durables, aucun risque d'accident grave, un combustible inépuisable... Le dernier projet de centrale nucléaire du prix Nobel de physique Carlo Rubbia suscite l'enthousiasme ou l'incrédulité...

Entre son coût, astronomique, et une technologie jugée peu viable, le projet international dont le chantier démarre suscite une levée de boucliers.

Né en Italie en 1934, Carlo Rubbia est l'une des personnalités les plus hautes en couleur de la physique internationale...

Fusion nucléaire : l'expression circule depuis 90 ans. Et pour cause : propre, illimitée et tirant de 1 litre d'eau de mer l'équivalent de 300 litres de pétrole, cette source d'énergie changerait la face du monde si elle était mise au point. Justement : à Cadarache, le réacteur Iter est en cours de construction. Sa mission ? Confronter le rêve à la réalité. Une étape décisive.

C'est un secret bien gardé : il existe une autre manière de produire de l'électricité nucléaire que celle mise en place depuis 50 ans ! En particulier, des réacteurs dits ″à sels fondus″, à base de thorium plutôt que d'uranium, feraient aussi bien, mais sans risquer de provoquer des Tchernobyl ou des Fukushima ! La solution rêvée pour l'avenir ? Encore faudrait-il que la filière revoit ses dogmes. Explications.

Selon son inventeur, l'Italien Carlo Rubbia, c'est la centrale atomique idéale : propre, simple, sûre et quasi éternelle. Pour les spécialistes, c'est surtout une cause d'affrontements...