Plusieurs dirigeants nommés par l'Etat voient leur mandat s'achever. D'autres sont sur la sellette. L'occasion pour l'Elysée d'opérer des changements avant 2012.

Jean-Paul Bailly a dirigé et transformé la RATP puis La Poste. Il en a tiré une méthode de gouvernance, « Réformez ! Par le dialogue et la confiance », préfacée par Emmanuel Macron.

André Rousselet, l'ex-patron de Canal+, les a qualifiés de "fermiers généraux". Au nom du Premier ministre, ils mettraient le monde des affaires en coupe réglée. La formule est brutale, mais il est vrai qu'en quelques mois Edouard Balladur a installé aux postes clés de l'économie des hommes à lui...

A deux mois des élections et de la victoire annoncée de la droite, les grandes manoeuvres ont déjà commencé. Quels seront les hommes qui, demain, dirigeront les entreprises publiques ? Quelles seront celles qui seront mises en vente ? Quels seronts les nouveaux venus dans les conseils d'administration ?

Sur le bureau de Pierre Dauzier, deux dossiers brûlants : l'un risque de lui coûter son pouvoir, l'autre ses bénéfices. Histoire d'une bataille.

A l'issue d'une valse de PDG du secteur public, Pierre Mongin, bras droit de Villepin, hérite de la RATP. Un fauteuil pour services rendus.