A l'heure de la COP21, qui s'ouvre à Paris le 30 novembre 2015, on ne compte plus les artistes qui investissent la question écologique. Défenseurs soudains de l'environnement, catalyseurs d'expertises aussi scientifiques que catastrophistes, ils verdissent les musées, réenchantent la cause de l'environnement. Opportunisme ? C'est à craindre pour certains d'entre eux. Mais depuis les années 1970, beaucoup se sont engagés en faveur de l'écologie. Tour d'horizon des liens unissant art et écologie, d'hier à aujourd'hui. Sommaire. Les 6 manières dont les artistes envisagent l'écologie.

La mise en oeuvre de la transition écologique - qui consiste principalement à réduire fortement les consommations d'énergie et de matières premières dans la société - nécessite, au-delà des politiques en énonçant les grands axes, de substantiels changements à l'échelle collective, mais aussi, bien évidemment, à l'échelle individuelle. Or, si le principe de s'engager sur la voie de la transition fait en général consensus, lorsqu'il s'agit de faire évoluer les usages et pratiques, les choses se compliquent.

Tous deux écrivains et alpinistes, Erri De Luca et Lionel Daudet défendent de part et d'autre des Alpes les migrants et l'écologie, deux causes à leurs yeux intimement liées. Rencontre au sommet.

Pourquoi le climat intéresse-t-il si peu nos dirigeants ? Le philosophe Bruno Latour livre une hypothèse radicale : les classes dominantes ont conscience de la menace écologique, mais elles gardent le silence. Et préfèrent se construire un avenir hors du monde commun.

L'affaire du parc national de la Vanoise (1969-1971) est un jalon décisif dans l'histoire de la structuration politique de la question environnementale en France.

L'histoire environnementale évoque généralement l'idée d'un ″tournant environnemental″ qui, au cours des années 1960-1970, se serait traduit par une prise de conscience inédite. Une telle césure, suggère Michel Letté, est peut-être excessive. Une étude centrée sur les débordements industriels et leurs conflits, attentive aux contextes industriels et politiques, à l'entrelacs des acteurs, à leurs ressources protestataires, aux définitions du risque comme aux rapports entre nature et culture suggère un processus de plus longue durée, dont les formes changent au cours du temps.